Sur la pelouse...
... nous cultivâmes la paresse comme les agriculteurs les pommes de terre ou les agronomes la conversation.
C’était un après-midi de dimanche au Parc Floral de Paris (attention, site plus riche en flash qu’en informations sur le parc), entre blogueurs (et quelques lecteurs de blog).
Pas d’énumeration des noms et URLs des présent/es. J’ étais là pour passer un moment entre ami/es, et serait-ce des ami/es virtuel/les, potentiel/les ou futur/es. Ou des frères d’amis.
Il était plus facile que prévu de me lâcher un peu, laisser reposer les yeux, rectangulaires par overdose d’ordinateur souvent, sur la verdure et les nénuphars. Je ressentis même une nette absence d’envie de sortir l’ordi et de faire install-party sur place avec les CDs que Michel m’a gentiment gravés et apportés. Cela est rare pour moi et plutôt bon signe.
Un seul moment pensif, où il fallait me rappeler qu’on a le droit—désolée, la liberté—d’être en désaccord net avec des personnes autrement admirées et adorables.
Un moment de malaise passager quand il fut question de dilettantisme. Déjà, je trouve violente la manière dont on déambule dans la vie avec des étiquettes de valeur, pour ne pas dire de prix, collées sur l’épaule—et la facilité avec laquelle des gens dont l’étiquette indique un chiffre supérieur à la moyenne s’en accommodent. Mais même en admettant cette déshumanisation de la matière première humaine, la disparité, à niveau égal dans un domaine donné, un blanc-bec qui ne sait que faire que cela, le diplôme l’atteste, et ne risque pas de s’intéresser à autre chose vaut-il vraiment tellement mieux qu’une dilettante un peu tête-brûlée, à l’esprit incisif ?
Passons.
Il me restera la pie voleuse en habit noir, friande de spaghettis acides parfumés au cola—de toute nourriture filaire paraît-il ; un enfant suspendu par les chevilles ; un autre dans les bras de Morphée ; pas mal de flirt avec le sexe approprié, pas nécessairement l’autre, mais pas toujours le même non plus. Et des photos , documentation de l’attentat incluse (à la fin de la série).
Veuve Tarquine en a fait de très belles aussi. Ainsi que Batims .
Oh, du flirt vraiment ? Pour une fois que je ne suis pas entrée dans cette ronde là...
(et toi, qui étais-tu donc ?)
Waouh !!! Qu’elles sont belles ! :)
Mais j’avoue que toute attendrie devant certaines photos de mes marmots j’ai tenté un “enregristrer sous” qui n’enregistre strictement rien. Faut-il montrer patte blanche ou solliciter les fichiers directement auprès de la “serial trilingue” ? :)
Tarquine, soit tu demandes à la madame, soit tu fais comme moi et tu triches avec les codes sources de la page d’affichage.
La premiere solution est plus simple, mais la seconde plus rigolote ;)
Mes enfants, pas besoin de tricher ! Quand vous êtes sur une page qui affiche une photo à la fois, regardez en haut, choisissez “All sizes”, après la taille la plus grande, et “Download original size”.
D’accord, d’accord, je ne m’étais pas aperçue que je n’avais pas autorisé tout le monde à faire cela. :)
Tarquine, si tu veux des fichiers originaux (5Mpix) pour imprimer, fais-moi signe, et soit je les enverrai, soit je te les grave sur un CD pour mercredi… ou… tu ne viendras pas, c’est ça ? Je peux aussi les mettre sur un autre serveur.
Awwww… That’s no fun…