Dernier jour de février.
Froide. Mouillée. Fièvreuse tout le week-end (de vendredi à lundi).
Le temps ne sait pas s’il veut qu’il pleuve, neige ou giboulasse.
Et j’ai donné du poulet cru à manger à mon chat hier—pour moi-même, je l’ai fait cuire dans un délicieux curry.
Assassineuse de chats !
Cela fera plaisir à Laurent.
Je tiens à préciser que mon chat se porte bien. Étant quadrilingue (et donc, accessoirement, plus dangereuse que moi), elle n’avait aucun problème à me faire comprendre qu’elle préférerait largement le poulet à ses croquettes habituelles.
Mais est-elle seulement consciente du risque qu’il y a actuellement à manger de la volaille crue ? Oh, je sais que nos dirigeants nous serinent qu’il n’y a aucun danger, mais moi je ne les crois jamais, DT, JAMAIS !
La minou, actuellement occupée à grignoter mon gros orteil gauche, m’assure qu’il n’y a aucun danger dans les blancs de poulet de chez mon boucher du coin. Je la crains néanmoins légèrement intéressé dans ce débat.