Garfielddgate, protalgate, le rebondissement.
Stop-press ! Le ministre réduira la sanction :
Recours gracieux au ministre du proviseur révoqué
communiqué de presse [20/01/06]
Un proviseur de lycée a été révoqué le 30 décembre 2024 après avis de la commission administrative paritaire nationale réunie en formation disciplinaire, en raison d’un manquement à ses obligations déontologiques.
Ce proviseur vient d’adresser un recours gracieux à Gilles de Robien, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Au vu de son dossier, le ministre arrêtera prochainement une décision mieux proportionnée à la faute commise par ce fonctionnaire.
Vu que cela ne fait pas longtemps que M. de Robien a signé la révocation, j’ai un petit espoir que notre mobilisation a servi a quelque chose. Bises à Garfieldd, qui doit souffler un peu.
Via Laurent
(« Protalgate », plus joli que mon « garfielddgate », à été inventé par Pascal.)
Je serais très très mesuré sur le caractère bénéfique de cette décision encore à venir parce que cela veut dire qu’il aura certes son traitement s’il est seulement suspendu, mais qu’on va l’user à petit feu après et qu’on va attendre qu’il craque pendant x années tout en le soumettant à d’autres pressions. C’est le début d’un autre parcours, hors des sentiers battus de l’EN et où on ne vous fait plus du tout de cadeaux puisque vous n’êtes plus en fonction dans un poste précis et où tout bruit de rumeurs diverses, de pressions toujours orales, de prétendus conseils amicaux ou syndicaux. Un monde très dangereux même si on est payé.
Il y a fort à parier que les raisons qui sont invoquées pour justifier la mise à l’écart de ce fonctionnaire sont de simples prétextes et que le but qui est réellement poursuivi par ces instances disciplinaires relève davantage du règlement de comptes personnel. Les témoignages recueillis s’accordent généralement pour dire que ce proviseur est un honnête homme. Cela peut suffire pour susciter convoitises et inimitiés dans un milieu professionnel traversé de petites haines et de petites jalousies. Les représentants des personnels, selon leur sinistre habitude, ont marché comme un seul homme. Nous pourrions écrire des volumes là-dessus et, peut-être, le ferons-nous un jour.
bémol : Je suis remarquablement soutenu par les responsables élus de mon syndicat, le SNPDEN. Et les syndicats d’enseignants de mon etablissement me soutiennent.
Seul un représentant des personnels présent lors de la commission a été convaincu par la réalité des accusations qui étaient portées ocntre moi.
(j’en profite pour remercier “madame trilingue”)
Tout n’est pas fini ! Continuons notre soutient à Garfieldd : http://www.allogillou.com/
Toujours est-il qu’une dénonciation était à l’origine de la procédure et qu’on se demande ce qui peut bien conduire des enseignants, qui plus est, d’un autre établissement, à dénoncer un collègue, fût-il proviseur. Et devant la disproportion entre la réalité des faits et la sanction appliquée, on peut quand même se poser des questions de ce genre. Nous avouons aussi ne pas comprendre dans quelles conditions a statué la commission paritaire. Faut-il comprendre que son avis a été formulé à une voix de majorité ? Ce simple fait aurait dû conduire le ministre à agir avec plus de circonspection.