2006, le choc.
C’est donc le premier jour de l’année. J’en ai loupé une grande partie en passant des heures et des heures dans les bras de Morphée. Et rien n’en fait, la somnolence ne se retire pas. Cela doit être à cause des e-mails et billets personnels, des messages de vœux qui tentent tenir au courant un tant soit peu les ami/es—parler de moi, c’est épuisant.
Qu’importe, je sors : il faut bien se rendre à l’évidence qu’un morceau de dinde à griller et une orange (la dernière qui me reste), cela ne fait pas un repas. Les clés sont vite fait fourrées dans une pochette extérieure du sac à dos.
Imaginez-vous la suite ? Oui, c’est bien ça—en rentrant, arrivée au cinquième étage, je retrouve bien le porte-clés (un chat en bois peint qui manque d’une patte et d’un œil), mais de clés, point !
Sueurs froides, panique. Que faire ? Appeler K au portable, la supplier de me laisser dormir sur son canapé et prendre le RER vers les banlieues de la Seine-et-Marne ? Essayer d’apprendre à crocheter la porte avec un fil de fer? (Où trouver un fil de fer en plein Paris un soir du nouvel an?)
Fiévreusement, j’ai cherché dans les poches intérieures du sac, sachant bien que si le porte-clés était dans la pochette extérieure, il y avait peu de chances que les clés elles-mêmes aient migré à l’intérieur. (C’est logique, non?) Alors j’ai eu droit à... un miracle. Car elles y étaient bien. Là où je les mets quand je prends le soin d’ouvrir le sac en sortant. Comment ? Pourquoi ? Aucune idée.
Mais je suis contente d’être au chaud, je vous le dis.
Bonne Année 2024 ! Que la nouvelle année vous apporte du bonheur, de la bonne santé, du succès et de l’épanouissement.
Le porte-clef et les clefs ont dû se disputer en chemin, je ne vois pas d’autre solution :-)
Ça, j’y avais pas pensé. Il va falloir interroger et sermonner les deux parties. Mais comment les clés ont-elles réussi à se faufiler de l’autre côté de la fermeture éclair ?
Je ne vis pas si loin (le Val de Marne, seulement !!) et mon canapé t’eût accueillie sans problème, le temps que tu appelasses un serrurier (voilà un subjonctif comme nous les affectionnons, n’est-ce pas ?). Bises !
Que d’aventures… Je te souhaite à nouveau mes meilleurs voeux et une année pleine de joies et de bonheurs. On se le boit quand ce café ? Bises de Nath. A bientôt.